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Le Seigneur de la guerre de Mars (Edgar Rice Burroughs) - Résumé et Analyse

Type : Roman,
Auteur : Edgar Rice Burroughs,
Date de parution : 1914,

Série : Cycle de Mars,
EmpireSF : ,
Internautes : ,

Troisième opus du cycle de Mars, Le Seigneur de la guerre de Mars (titre original Warlord of Mars) fait suite aux romans Les combattants de Mars et Les dieux de Mars. Ce troisième roman est celui de la maturité, avec un parfait dosage d'action et d'aventure dans ce monde extraordinaire et désormais familier de Barsoom imaginé par le brillant Burroughs.

Ce roman fut publié pour la première fois par épisodes dans la magazine All Story de décembre 1913 à mars 1914. Il fut ensuite repris dans une édition unique en 1919.

Résumé

Illustration de Gino D’Achille pour The Warlord of Mars

Illustration de Gino D’Achille pour The Warlord of Mars

A la fin de Les dieux de Mars, nous avions laissé John Carter désespéré. Sa bien-aimée Dejah Toris était enfermée avec Thuvia et Phaidor dans une cellule du Temple du Soleil dont la porte ne n’allait s’ouvrir qu’après une année martienne. Pour ajouter au désespoir de Carter, il avait vu, avant que la prison ne disparaisse à ses yeux, Phaidor tenter d’assassiner Dejah Toris, et il ne savait pas si le coup avait porté ou non.

Rongé par l’inquiétude, Carter laisse le gouvernement d’Hélium à son fils Carthoris et hante inlassablement les abords du temple du Soleil. C’est qu’il découvrira les manigances de Thurid, un dator déchu du pays des hommes noirs, qui cherche à libérer Dejah Toris, avant le terme de l’année pour l’enlever. S’alliant à son ennemi héréditaire, le Thern Mataï Shang lui aussi défait par Carter, Thurid va s’emparer des trois captives avant que Carter malgré ses efforts, ne puissent leur venir en aide.

S’en suit un course poursuite à travers Mars, le menant notamment au travers du pays de Kaor, où il fera la connaissance de Thuvan Dihn, Jeddack de Ptarth et père de Thuvia qui va se joindre à lui dans sa quête. Ils finiront par arriver au pôle nord de la planète où il vont découvrir une race que l’on croyaie éteinte depuis longtemps : celles des Okar, les hommes jaunes de Barsoom.

Ces derniers, fidèles à l’ancienne religion vénérant les Therns, soutiennent Mataï Shang et font barrage à John Carter. A force de courage et grâce aux alliés trouvés chez les hommes jaunes, Carter va réussir à renverser le pouvoir de ce peuple et à libérer Dejah Toris et Thuvia. Le roman se termine par l’élection de Carter comme « Chef de guerre de Barsoom », titre créé spécialement pour lui. La paix semble enfin régner sur Mars…

L'avis d'EmpireSF :

The Warlord of Mars me semble supérieur au deux premiers romans du cycle de Barsoom (ou cycle de Mars). Selon moi, en effet, la trame du récit est moins artificielle et les personnages beaucoup plus humains. Le style de Edgar Rice Burroughs est plus mature et le cycle de Mars, loin de s'essouffler, prend une nouvelle dimension.

Nous avions plus ou moins regretté l'omniprésence de l'action dans Les dieux de Mars au détriment d'une dimension aventure assez présente dans le premier roman. Dans The warlord of Mars, cette dernière est bien présente, alternant agréablement avec les scènes de combats. L'intrigue, basée sur une expédition quasi-solitaire de Carter, permet à l'auteur des variations de rythme qui renforcent l'attrait du récit. Que les puristes se rassurent, de belles et grandes batailles ponctuent tout de même le roman.

Du côté des nouveautés, soulignons une légère inflexion dans le personnage de Carter. Auparavant décrit comme un surhomme invincible aux sentiments chevaleresques, il prend ici une dimension plus humaine qui renforce sa crédibilité vis-à-vis du lecteur. On le voit en effet en réelle difficulté, et par deux fois il ne doit la vie qu'à une intervention extérieure : dans la prison d'Okar et à la fin du roman quand il est sauvé par Phaidor. De plus, on le voit plusieurs fois faire preuve d'impatience, de colère et même d'orgueil. Même si ces manifestations de faiblesses sont rares, elle permettent de souligner par contraste les qualités de Carter.

Le lecteur découvrira également avec intérêt les nouveaux éléments apportés par Burroughs sur Mars (dont les hommes jaunes), bien que ceux-ci soient en nombre bien plus réduits que dans les opus précédents. Le retour de Woola le fidèle compagnon de Carter est également un point positif du roman. La fidélité aveugle et désintéressée de ce "chien" martien apporte une touche de fraîcheur bienvenue.

En résumé, Burroughs corrige selon moi dans Le seigneur de la guerre de Mars les "excès" du précédent roman. Un peu moins d'action, un peu plus d'aventure et de psychologie font de ce roman le plus équilibré des trois premiers volumes du cycle de Mars.

L'avis des internautes

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