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Ravage (René Barjavel) - Résumé et Analyse

Type : Roman,
Auteur : René Barjavel,
Date de parution : 1943,


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Internautes : ,

Résumé

La couverture de l'édition Folio

La couverture de l'édition Folio

2052, France. Le progrès triomphe et l'électricité devient essentielle à toutes les activités humaines (automobiles, agriculture...). Lorsqu'elle disparait subitement, le pays est plongé dans le chaos et la panique : rien ne fonctionne plus, l'homme est de nouveau livré à lui-même et à lui seul. François, un des rares hommes venant de la campagne décide de fuir les zones urbaines pour rejoindre la campagne et créer un monde nouveau. Avec un groupe réduit de personnes, dont beaucoup succomberont en route (pillages, folie, faim, soif...), il y parvient finalement et crée un monde où la Nature tient un rôle prépondérant. L'exaltation de la force et du travail sont les valeurs de cette société. Le roman se termine par le refus de la modernité par le successeur de François qui n'hésite pas à tuer un inventeur pour "sauvegarder" la population.

L'avis d'EmpireSF :

Un roman difficile de Barjavel. D'abord, la description d'un monde en perdition où les gens meurent, s'entretuent et retournent à la barbarie est sèche, sans concession et exempte de toute charité et solidarité entre les Hommes. C'est le règne de la force et de la violence. De plus, le héros du roman n'est pas sympathique. Il n'hésite pas à tuer, piller pour survivre. Barjavel nous livre un personnage endurci bien qu'amoureux et décidé. Le monde qu'il crée est basé sur le travail et le refus de la modernité, aussi utile soit elle. C'est un roman qui laisse un sentiment de malaise et de révolte : la société décadente détruite laisse place à une société dictatoriale. On peut se poser certaines questions lorsque l'on sait que Barjavel publie ce roman pendant l'occupation allemande.

L'avis des internautes

kattia64 :

Barjavel manie les mots avec excellence et donne un rendu particulièrement réaliste à toutes ses scènes d'horreur.
Néanmoins, En ce qui concerne l'histoire en elle même, ce coté pessimiste et noir me pousse à m'interroger sur le véritable dessein de Barjavel . Entre trop de technologie, ne peut on pas trouver un juste milieu ?

Lolo :

Un livre qui m'a beaucoup déçu...

Pourtant le thème, quoique facile à trouver, était prometteur et offrait beaucoup de perspectives possibles. Il est vrai que nous devenons de plus en plus dépendants des technologies modernes, et imaginer ce que nous deviendrions si une telle situation se produisait réellement est très intéressant.
Mais l'auteur semble avoir baclé son histoire. Le roman commence de façon lente et posée, avec beaucoup de descriptions et de précisions. Ensuite, plus on avance dans la lecture, plus les événements se précipitent, et en parallèle plus l'histoire perd de sa crédibilité. Comme si la rédaction de son propre roman avait blasé l'auteur, au point que celui-ci cherche à le terminer le plus rapidement possible, et cela au mépris de la qualité.
Certains passages frisent le grotesque, notamment celui de l'étape dans l'Institut d'électrothérapie mentale (deuxième partie du livre), qui m'a semblé en outre un peu inutile. Il y a beaucoup d'événements dans le livre, mais pas toujours bien reliés entre eux: le résultat est un patchwork laborieux qui semble révéler un manque de maîtrise de la part de l'auteur.
Enfin, la conclusion du livre (le refus complet de la technologie) ne ressemble-t-il pas à un fanatisme obscurantiste? Est-il seulement envisageble, vu que c'est le seul moyen pour l'homme de survivre dans la nature hostile et régie par la loi de la jungle?
Je reconnais que je ne suis pas très calé en littérature, de plus je n'ai encore lu aucun autre roman de Barjavel, c'est donc un auteur que je connais mal et que j'ai peut-être tort de critiquer. Je concluerai cependant par les deux conséquences que la lecture de ce livre a produites sur moi : primo elle m'a donné une image piètre des qualités d'écrivain SF de l'auteur, secundo elle ne m'a donné aucune envie de m'intéresser de plus près au reste de son oeuvre.

... :

Je ne suis pas très bon lecteur mais je trouve que ce livre était très bien , d'accord il est très "barbare" mais néanmoins je le recommande a mes proche et amis ...


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