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M. Skelmersdale au pays des fées (H.G. Wells) - Résumé et Analyse

Type : Nouvelle,
Auteur : H.G. Wells,
Date de parution : 1903,

Recueil : Twelve Stories and a Dream (1903),
EmpireSF : ,
Internautes : ,

Dans M. Skelmersdale au pays des fées (titre original : M. Skelmersdale in Fairyland), H.G. Wells nous entraîne dans une fable au doux parfum de merveilleux. Si cette nouvelle ne manque pas d'atouts, elle garde toutefois un léger goût d'inachevé. M. Skelmersdale au pays des fées est parue pour la première fois dans le London Magazine en février 1903. Elle fut ensuite reprise dans le recueil Twelve Stories And A Dream.

Résumé

Le jardin des elfes de Haverskerque

Le jardin des elfes de Haverskerque

Le narrateur apprend, en se rendant dans le petit village de Bignor, que le taciturne épicier du coin, un certain Skelmersdale, prétend être allé au pays des fées. Intrigué, il va tout faire pour gagner sa confiance et connaître les détails de cette étrange aventure.

Habilement manoeuvré par le narrateur, Skelmersdale, réticent au départ, finit par lui raconter son voyage au pays des fées. Au sortir d'une dispute amoureuse, le jeune homme erre quelque temps dans les collines et finit par s'y endormir. Il se réveille dans un monde étrange et merveilleux : le pays des contes de fées. Il y restera trois semaines au cours desquelles une fée tentera de le séduire et de le convaincre de rester avec elle. Si elle atteint le premier de ses objectifs, elle échoue sur le second, Skelmersdale préférant retourner dans son monde avec de l'or pour y ouvrir un magasin. Il regrettera amèrement ensuite d'avoir abandonné cette créature obsédante et ne cherche plus qu'une seule chose : retourner au pays des fées pour s'y installer définitivement. Pour lors, toutes ses tentatives sont restées vaines.

L'avis d'EmpireSF :

Autre nouvelle de Wells abordant le merveilleux [1], M. Skelmersdale au pays des fées recèle de nombreuses potentialités qu'on regrette de ne pas voir exploitées. Tout d'abord, et c'est le plus frustrant, la description de ce monde féerique reste très sommaire. Wells se retranche en effet derrière l'imprécision du récit de Skelmersdale pour ne nous livrer que quelques bribes d'informations. Si ce monde n'est pas l'objet principal de la nouvelle, il en est la toile de fond et aurait mérité, à ce titre, un plus grand approfondissement. Autre regret, la psychologie, de Skelmersdale, que l'on devine assez riche, reste également superficiellement abordée.

Malgré ces handicaps, la lecture de la nouvelle laisse le lecteur rêveur pendant quelques instants. Est-ce le style de H.G Wells qui a opéré sa magie ou cette morale que l'on devine à ce conte - il faut savoir saisir sa chance au moment où elle ce présente ? Difficile à dire. Quoiqu'il en soit, elle ne laisse pas indifférent.

[1] voir d'autres nouvelles comme La porte dans le Mur ou Le Bazar Magique.

L'avis des internautes

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