Les pirates de la mer (H.G. Wells) - Résumé et Analyse
Dans Les pirates de la mer (titre original : The Sea Raiders), Wells fait sortir du fond des océans des poulpes géants venus se repaître de chair humaine. Cette nouvelle aux relents marins est parue pour la première fois dans The Weekly Sun Litterary Supplement le 6 décembre 1896. Elle fut ensuite reprise dans le recueil The Plattner Story and Others.
Résumé

Les poulpes de Wells sont amateurs de chair humaine
Un beau matin, intrigué par un grand nombre d'oiseaux et de charognards, le vieux marin Fison va voir ce qui déclenche un telle agitation. Il s'agit d'un corps de noyé, rejeté par la marée. Ce cadavre, à moitié dévoré, est entouré par huit poulpes géants, visiblement sortis de leurs profondeurs habituelles, pour se délecter de chair humaine. Révolté par un tel spectacle, Fison tente de chasser les intrus, mais fini par se faire lui même poursuivre par les créatures, plutôt aggressives.
Echappé de justesse, il monte une petite équipe pour tenter de soustraire à l'appétit des octopodes le corps du malheureux afin de lui donner une sépulture décente. A bord d'une petite embarcation, lui et trois autres hommes vont longer la côte. Mais il est déjà trop tard : la marée est déjà haute, le corps disparu, et les octopodes dans l'eau. Ces derniers attaquent violemment la barque, tuant un des marins, puis s'enfuient au large. On entendra encore parler d'eux quelques fois avant qu'ils ne retournent définitivement dans les profondeurs abyssales.
L'avis d'EmpireSF : 

Wells nous gratifie ici d'un exercice de style : la confrontation de l'Homme aux montres marins que la nature recèle au plus secret d'elle-même, le fond des océans. Avec sa manière habituelle, Wells présente l'histoire comme un reportage, nous livrant de nombreux détails destinés à crédibiliser l'ensemble (les découvertes marines du prince de Monaco en 1896 sont un fait réel, par exemple).
Cependant, la mayonnaise ne prend pas véritablement ; l'histoire me semble manquer de ce souffle héroïque qu'une telle confrontation devrait générer. Le point de vue du fait divers, si cher à Wells, peine à passionner le lecteur.
L'avis des internautes
Aucun internaute n'a encore laissé son avis. Laissez le vôtre !