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Le bazar magique (H.G. Wells) - Résumé et Analyse

Type : Nouvelle,
Auteur : H.G. Wells,
Date de parution : 1903,

Recueil : Twelve Stories and a Dream (1903),
EmpireSF : ,
Internautes : ,

Dans sa nouvelle Le Bazar Magique (titre original : The Magic Shop), Wells mêle avec talent fantastique, poésie et onirisme pour le plus grand plaisir du lecteur qui a su garder intacts ses rêves d'enfance. Cette nouvelle est parue pour la première fois dans Strand Magazine en juin 1903 et fut ensuite reprise dans le recueil Twelve Strories and a Dream.

Résumé

La ouverture d'une édition de The Magic Shop

La ouverture d'une édition de The Magic Shop

Un homme, poussé par son jeune fils, entre dans une petite boutique de piteux aspect mais qui affirme fièrement vendre de "véritables objets magiques". Venu au départ acheter une babiole pour faire plaisir à son fils, il va peu à peu découvrir que ce magasin est loin d'être ordinaire...

De plus en plus subjugué par les tours de magie que multiplie le vendeur, il va commencer à penser que tout cela fait trop "réel" pour lui. Cette inquiétude ne fait que se renforcer lorsque son fils, dont le vendeur dit qu'il est "un garçon capable", va commencer à lui-même réaliser des tours de magie. Mais tout prend subitement fin au milieu d'un numéro : il se retrouve avec son fils dans la rue en étant incapable de retrouver le bazar magique. Rêve ou réalité ? L'avenir de son fils le dira probablement...

L'avis d'EmpireSF :

Dans le Bazar Magique, Wells, à l'instar de ce qu'il fait dans La porte dans le Mur, joue avec la limite du fantastique et du merveilleux. Son histoire (ou est-ce plutôt un conte ?) nous ramène immanquablement à nos rêves d'enfance, à cette époque où notre imagination fertile n'était pas encore tout à fait bridée par le dur poids de la réalité.

Il est possible que Wells se soit lui-même mis en scène dans la nouvelle. On connaît en effet la dualité qui habitait l'auteur, tiraillé entre sa formation scientifique et sa très fertile imagination. Un indice vient à l'appui de cette thèse : le fils de l'histoire s'appelle Gip, qui est également le surnom de son fils George Philip, né deux ans avant la publication de la nouvelle.

Dans un registre presque poétique, Wells pose la question de la confrontation entre la science et le merveilleux, entre la raison et l'imagination. Il laisse volontairement planer le doute à la fin de sa nouvelle, incitant le lecteur à remettre en cause ses certitudes et à laisser libre cours, pour une fois, à son imagination...

L'avis des internautes

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